Vote des détenus : suppression du vote « par correspondance » pour les élections locales

Le Parlement a supprimé, mercredi 4 juin, le vote par correspondance des détenus pour les élections municipales et législatives. Le texte, initié par la sénatrice Laure Darcos (Horizons) et soutenu par le Gouvernement, revient en partie sur la loi de 2019, dite « loi Lecornu ».
Avant 2019, seuls le vote par procuration ou l'autorisation de sortie étaient possibles pour les détenus, ce qui entraînait une participation très faible, autour de 2 %. La loi de 2019 avait introduit un système de vote à l'urne organisé en prison, couramment appelé « vote par correspondance », centralisé dans la commune chef-lieu du département. Ce dispositif a eu pour effet de faire bondir la participation à environ 20 %. Cependant, ce système créait un « défaut » majeur pour les scrutins locaux : des centaines de personnes votaient dans une commune (le chef-lieu) sans y avoir d'attache, ce…
Pour acceder à ces contenus, merci de vous connecter.