Débats électoraux : de la souplesse pour France Télévision
Le premier débat organisé le 4 avril 2019 par la société nationale de programme France Télévisions ne devait opposer que neuf candidats tête de liste pour l'élection des représentants français au Parlement européen, pressentis par cette société. Au grand dam de trois listes non invitées qui ont saisi le juge des référés du Tribunal administratif de Paris, considérant que la décision de France Télévisions portait une atteinte grave et manifestement illégale au caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion (CE, 4 avril 2019, no 429370).
France Télévisions estimait que, si elle était tenue d'assurer l'expression pluraliste des courants de pensée et d'opinion, cette obligation n'impliquait pas qu'à la date du débat en cause, les candidats à l'élection soient traités de la même manière, sous réserve de l'absence de disproportion manifeste.
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