Retour sur quelques aspects financiers des sénatoriales
L'organisation des élections politiques représente un coût important, supporté principalement par l'État (lequel pilote l'élection au niveau central et déconcentré et prend à sa charge une partie des dépenses de campagne), mais aussi par les communes (qui assurent l'organisation matérielle des scrutins).
Après le 27 septembre 2020, alors que les 172 sièges de la série 2 des sénateurs ont été pourvus dans 63 départements de métropole et d’outre-mer, on peut revenir sur trois aspects financiers de ces élections : leur coût global, le coût particulier d’un(e) sénateur(trice) ainsi que la charge annuelle que représente l’institution pour le budget de l’État.
1. Le coût limité des élections sénatoriales
Le coût direct de l’organisation des élections sénatoriales est beaucoup plus faible que celui des autres élections nationales (présidentielles, législatives) et locales.
Pour le situer, il faut se pencher sur la loi de finances de 2020 (programme 232) : sur 155 millions d'euros inscrits au titre de l'organisation des élections par l’État, la part des élections municipales représente 132 millions d'euros ; 23 M€ sont consacrés aux élections sénatoriales ainsi qu’à la deuxième consultation sur la pleine souveraineté en Nouvelle-Calédonie et aux…
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