En cas de bonne foi, des bulletins irréguliers peuvent ne pas entraîner l’annulation d’une élection

Par Raul Zaragoza

Publié le

En s’écartant d’une application stricte et littérale des dispositions concernant la régularité des bulletins de vote, le Conseil d’État valide les suffrages exprimés pour une liste aux élections municipales à l’aide de bulletins de vote qui ne mentionnaient pas le nom des deux candidats supplémentaires de celle-ci (CE, 7 avril 2021, no 445436).

Dans les communes de plus de 1 000 habitants, l’article L. 260 du Code électoral pose comme règle que les conseillers municipaux y sont élus au scrutin de liste à deux tours et que, pour cela, le dépôt de listes doit comporter autant de candidats que de sièges à pourvoir et, au plus, deux candidats supplémentaires. Dans le cas contraire, l’article L. 268 du même code prévoit la nullité de tout bulletin qui ne répond pas aux conditions de ce dernier article, à l’exception des bulletins blancs. L’article L. 66, quant à lui, dispose que les bulletins qui ne contiennent pas une désignation n…
Pour lire la suite du contenu, testez gratuitement pendant 15 jours
Déjà abonné ?
Pour acceder à ces contenus, merci de vous connecter.